« les éclatements, fractures, déchirements, fissures … et autres métamorphoses visuelles dynamiques »
Un étudiant en Art-Science-Technologie
Présente sa thèse avec des mots gentils
Une des thématiques de recherche artistique de l’ACROE, en coopération avec le laboratoire ICA, concerne l’art du mouvement visuel, mené sous la direction d’Annie Luciani. Elle fonde le principe que le mouvement visuel en lui-même est objet d’art et que, au-delà du cinéma, sa technologie reste à développer.
Nous en avons déjà l’intuition dans la mesure où il possède déjà un vocabulaire ; indépendant de toute forme visuelle, auditive, ou tactile. Il s’exprime par des verbes comme frémir, palpiter, … des substantifs tels que les balancer, les vibrer … Il peut s’exprimer également via des adjectifs, adverbes ou groupes nominaux qualificatifs : accéléré, doux (un amorçage doux), vif (un décollement vif), lentement, se poser avec légèreté … Le mouvement, c’est-à dire la dynamique, ou mieux encore l’expression de la dynamique, de la manière de changer, d’une manière d’être qui est le changement dans ses qualités, existe donc bien, pour lui-même.
L’ACROE a donc développé une technologie logicielle pour créer et manipuler ce type d’objet artistique. Comme pour le son et la musique, elle se fonde sur la modélisation et la simulation physique, puisque que la physique est la science du mouvement, et a fait l’objet de nombreuses thèses et créations artistiques.
Mais qu’en est-il des transformations dans les dynamiques telles que celles qui adviennent quand quelque chose se rompt, éclate, se déchire ou s’effiloche ?
Dans sa thèse soutenue le 27 mai 2014, Saman Kalantari a étudié les déchirements.
Jérémy Riffet élargit le propos et trouve des méthodes générales pour modéliser et simuler toute sorte de transformations animées.
Computer animation
« bursts, fractures, tears, cracks … and other dynamic visual metamorphoses »
A student in Art-Science-Technology
explain to you his doctoral thesis, kindly
One of a ACROE’s artistic research topics, in cooperation with the ICA laboratory, is related to the art of visual movement, led by Annie Luciani. It rises the principle that the visual movement itself is an subject of art and that, beyond cinema, a specific technology has to be developed.
We already have the intuition to the extent that it already has its own vocabulary. It expressed in verbs such as shuddering, throbbing, … nouns such as swinging, vibrating… It can also be expressed via adjectives, adverbs or qualifying nominal groups: accelerated, soft (a soft priming), lively (a lively detachment), slowly, land with lightness … Movement – that is, the dynamics, or more, the expression of dynamics, of the way of change, of a way of being that is the change in its qualities – therefore exists well, for itself.
Thus, ACROE has developed software technology to create and manipulate this type of artistic object. As for sound and music, it is based on physical modeling and simulation, since physics is the science of movement.These topics founded several scientific theses and artistic creations.
But what about when transformations in dynamics occurred, such as those that happen when something breaks, bursts, tears or frays?
In a first doctoral study, Saman Kalantari, in his thesis defended on May 27, 2014, studied soft tears.
Jérémy Riffet broadens this topic and proposes general methods to model and simulate all kinds of animated transformations.